Actualités du notariat

 

 

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  • Note de conjoncture immobilière - Octobre 2024

    - Les dernières tendances et évolutions des prix de l'immobilier

    - Indices et cartes des prix au m2

    - La valeur verte des logements : la part des logements énergivores vendus en 2023 conserve un niveau élevé.

  • Les logements vacants ne se trouvent pas en ville - 24/10/2024

    C'est ce que relève une étude de l’Insee parue le 12 septembre dernier, sur le parc de logements au 1er janvier 2024.

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      C'est ce que relève une étude de l’Insee parue le 12 septembre dernier, sur le parc de logements au 1er janvier 2024.

       

      Selon l’institut national de la statistique et des études économiques (Insee) : « la part des logements vacants diminue lorsque la taille de l’unité urbaine augmente. » En 2024, elle atteint 8,4 % dans les communes se trouvant hors unité urbaine et 7,4 % dans l’unité urbaine de Paris. Les résidences secondaires et les logements occasionnels sont également majoritaires en dehors des villes, la proportion la plus faible pour ce type de bien étant enregistrée dans l’unité urbaine de Paris (4,4 %). A l’inverse, cette dernière comptabilise la part maximale de résidences principales.

       

      Les auteurs de l’étude soulignent la difficulté des politiques publiques à lutter contre la pénurie d’habitation par la mobilisation des logements vacants, ces derniers se situant sur des zones « détendues ».

       

  • Un nouveau critère pour le bail réel solidaire (BRS) - 17/10/2024

    Le dispositif permettant aux ménages modestes de devenir propriétaire de leur résidence principale dans des agglomérations dynamiques, en dissociant le foncier du bâti, est désormais réservé à ceux qui ne possèdent pas de patrimoine immobilier.

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      Le dispositif permettant aux ménages modestes de devenir propriétaire de leur résidence principale dans des agglomérations dynamiques, en dissociant le foncier du bâti, est désormais réservé à ceux qui ne possèdent pas de patrimoine immobilier.

       

      A compter du 1er janvier 2025, le BRS s’adressera uniquement aux ménages qui ne sont pas propriétaires de leur résidence principale ou qui ne disposent pas de revenus leur permettant de se loger dans le parc privé. La mesure prévue par le décret 2024-838 du 16 juillet 2024 ajoute un paragraphe à l’article R 255-1-1 du code de la construction et de l’habitation.

       

      Ce même texte apporte également une précision pour le preneur qui entend louer tout ou partie de son logement. Il doit au préalable en informer l’Office de foncier solidaire (OFC). Cette obligation est introduite dans un nouveau paragraphe à la suite de l’article L 255-2 du code de la construction et de l’habitation.

  • DPE : Vers une simplification des règles pour les propriétaires ? - 17/10/2024

    Le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) est au cœur des mesures visant à lutter contre les passoires énergétiques et la précarité énergétique en France. Mais alors que les interdictions de location pour les logements les moins performants approchent, le Premier ministre Michel Barnier a annoncé le 1er octobre 2024, sa volonté de revoir et simplifier le DPE. Une réforme qui pourrait modifier les obligations actuelles pour les propriétaires et les locataires.

  • La cybersécurité est l'affaire de tous ! - 14/10/2024

    Les Notaires de France saisissent l’occasion du Cybermoi/s pour rappeler quelques conseils et bonnes pratiques pour lutter contre la cybermalveillance.

    Les fraudes aux RIB, arnaques ou escroqueries ne cessent de se multiplier. C’est pourquoi le notariat appelle à la plus grande vigilance sur la protection de vos données, notamment dans le cadre de vos projets immobiliers et/ou tout transfert de fonds envisagés par l’intermédiaire d’un notaire.

  • Le commissaire de justice : nouvel acteur de l'immobilier - 11/10/2024

    La concurrence dans le secteur de l’immobilier s’intensifie avec l’entrée d’un nouvel acteur sur le marché, le commissaire de justice, aux côtés des agents immobiliers et des notaires.

  • L'encadrement des loyers est reconduit pour un an - 11/10/2024

    Le décret renouvelant la mesure a été publié au Journal officiel le 31 juillet dernier. Il prolonge le dispositif d’encadrement jusqu’au 31 juillet 2025 dans les zones tendues.

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      Le décret renouvelant la mesure a été publié au Journal officiel le 31 juillet dernier. Il prolonge le dispositif d’encadrement jusqu’au 31 juillet 2025 dans les zones tendues.

       

      La mesure concerne les « zones d'urbanisation continue de plus de 50 000 habitants où il existe un déséquilibre marqué entre l'offre et la demande de logements, entraînant des difficultés sérieuses d'accès au logement sur l'ensemble du parc résidentiel ».

       

      Dans ces communes, les propriétaires de biens loués, vides ou meublés, auprès de locataires qui y élisent leur résidence principale, sont limités dans la fixation du montant du loyer.

       

      Sauf exception, lors de la signature d’un nouveau contrat, le bailleur ne peut prévoir un loyer supérieur au loyer médian, constaté à l’échelle locale, majoré de 20 %, ni l’augmenter au-delà de l’évolution de l’indice de référence des loyers.

       

  • Allongement des délais d'inhumation et de crémation à 14 jours - 09/10/2024

    Jusqu’à présent, le délai d’inhumation ou crémation d’un défunt était de 24 heures au moins et 6 jours au plus après son décès (dimanches et jours fériés non compris).

    Or, il s’avère que de plus en plus de Français font des demandes de dérogation auprès des préfectures. Pour tenir compte de cette réalité, Le décret 2024-790 du 10 juillet 2024 rallonge le délai maximum à 14 jours calendaires (jours fériés et dimanche inclus) à compter du lendemain du décès.

  • Découvrez le numéro spécial "Retraite" de Conseils des notaires - 03/10/2024

    Si la réforme des retraites est toujours au cœur des débats, elle ne doit pas remettre en question vos projets.

     

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      Le numéro spécial "Retraite" de Conseils des notaires vient de paraitre. En vente chez votre marchand de journaux. 6,90 €.

       

      Si la réforme des retraites est toujours au cœur des débats, elle ne doit pas remettre en question vos projets.

       

      Cumul emploi-retraite, retraite progressive, rachat de trimestres...  avec son dossier spécial "Retraite", Conseils des notaires vous accompagne pour réaliser vos projets en sécurisant votre patrimoine et vos proches.

       

      Découvrez également  tous nos conseils pour que  famille et argent fassent bon ménage.

       

      Retrouvez aussi les prix de l'immobilier à Paris et dans plus de 300 villes de France.

  • Congrès des notaires : quel habitat demain ? - 25/09/2024

    Face au réchauffement climatique et à la multiplication des catastrophes naturelles, les notaires de France se réunissent pour leur congrès annuel du 25 au 27 septembre

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      Face au réchauffement climatique et à la multiplication des catastrophes naturelles, les notaires de France se réunissent pour leur congrès annuel du 25 au 27 septembre 2024 à Bordeaux, afin de proposer des solutions pour repenser les villes de demain.

      Contrairement à de nombreux congrès professionnels centrés sur des problématiques propres à la profession, celui des notaires de France, qui se tient chaque année, a pour objectif de proposer des évolutions législatives adaptées aux transformations de la société. En 2024, au travers du thème de l’“urbanisme durable”, les problématiques environnementales, administratives et réglementaires seront passées au crible afin de fluidifier les démarches existantes et d’adapter le droit aux impacts du changement climatique.

       

      Les nouveaux enjeux liés à l’environnement

       

      Le droit de l’environnement imprègne tous les droits, public et privé. Ainsi, le changement climatique bouleverse le droit de la propriété. Impossible, par exemple, d’acheter ou de louer un logement sans prendre en compte son diagnostic de performance énergétique, impossible également d’ignorer la nature argileuse du sol d’une maison qui la soumet au risque de fissuration… Ces règles infusent dans tous les compartiments du droit : droits de la construction, de l’urbanisme et même de la famille. Le problème : la grande majorité des réglementations actuellement en vigueur sont vécues comme contraignantes et sources de ralentissement du marché immobilier.

       

      Une adaptation nécessaire

       

      En effet, en matière d’urbanisme, et plus largement lorsqu’il s’agit d’environnement, les innovations suscitent davantage d’adhésion lorsqu’elles se déroulent chez les autres ! Pour convaincre de la pertinence d’une approche novatrice, l’équipe du 120e Congrès souhaite promouvoir la mise en place de ce que l’on appelle des “externalités positives”. Prenons l’exemple de la construction d’un immeuble dans un quartier pavillonnaire, qui suscite des inquiétudes et du rejet. Si ce projet s’accompagne de nouveaux services et infrastructures profitant à tout un quartier, le modèle peut progressivement être plébiscité et dupliqué, dans l’intérêt de tous.

       

      Les réponses des notaires

       

      Plus largement, pour répondre à ces enjeux et apporter des réponses juridiques pertinentes, la réflexion des notaires s’organisera autour de trois axes : “anticiper” les différentes problématiques, puis “convaincre” les clients particuliers comme les pouvoirs publics, et enfin “réaliser” en répondant aux questions : où, comment et à quelles conditions ?

       

      Ce congrès, que sa présidente Marie-Hélène Péro Augereau-Hue définit comme “engagé, problématisé, pragmatique et réaliste”, doit permettre de mobiliser les notaires, souvent mal à l’aise face à l’absence de réponse claire et à la complexité de l’environnement. À l’issue du congrès, toutes les propositions issues des travaux des notaires seront présentées aux pouvoirs publics, en vue d’éventuelles modifications législatives ou réglementaires.

       

      Le Congrès des notaires en quelques chiffres

       

      128 textes de nature législative, réglementaire ou jurisprudentielle sont inspirés des travaux des Congrès des notaires de France, soit :

       

      • 100 lois,

       

      • 14 décrets,

       

      • 9 ordonnances,

       

      • 2 dispositions d’ordre économique et financier (DDOEF),

       

      • 1 arrêté,

       

      • 1 contribution à un règlement du Parlement européen et du Conseil,

       

      • 1 instruction administrative.

       

      En savoir plus : www.congresdesnotaires.fr

       

  • L'indispensable adaptation du logement au réchauffement climatique - 24/09/2024

    A la suite d’une étude publiée par la Fondation Abbé Pierre, le 22 août dernier, le collectif Rénovons, qui fédère une dizaine d’associations* dont la Fondation, réclame une « loi de programmation de la rénovation performante des bâtiments et des quartiers intégrant pleinement les critères de l’habitabilité d’été des logements. »

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      A la suite d’une étude publiée par la Fondation Abbé Pierre, le 22 août dernier, le collectif Rénovons, qui fédère une dizaine d’associations* dont la Fondation, réclame une « loi de programmation de la rénovation performante des bâtiments et des quartiers intégrant pleinement les critères de l’habitabilité d’été des logements. »

       

      Au terme de l’étude, un quart des Français reconnait avoir souffert fréquemment de la chaleur dans leur logement, durant l’été 2023. Cette surchauffe provient d’une mauvaise isolation des murs, de l’absence d’espace extérieur et d’un défaut de protection solaire tels que de simples volets. Elle est plus durement ressentie en zones urbaines. La concentration de béton stocke la chaleur le jour et la restitue la nuit, la végétation et les sources d’eau y sont évidemment beaucoup plus rares. Ces zones sont en outre marquées par une intense activité et une forte circulation automobile.

       

      Selon une enquête portant sur plusieurs centaines de villes, publiée en mai 2023, dans Lancet Planet Health, Paris est la capitale européenne enregistrant le risque de mortalité le plus élevé face à ce phénomène.

       

      Dans la perspective d’un réchauffement de 4 %, le collectif formule plusieurs recommandations : inclure les travaux d’adaptation aux vagues de chaleur dans les aides à la rénovation énergétique (isolation thermique, installation de protections solaires, ventilation adéquate, couleurs claires pour les toits, volets, brasseurs d’air et végétalisation), intégrer la notion de chaleur aux critères de décence des logements et faire évoluer les règles de protection du patrimoine (à titre d’exemple, en région parisienne, la pose de volets extérieurs est la plupart du temps refusée par les architectes des bâtiments de France).

       

      *Réseau Cler, Coénove, Caritas France, Soliha, UFC-Que choisir, Effinergie, Négawatt, Agir pour le climat, le Mur manteau et Isolons la terre contre le CO2.

  • Le Pinel, un dispositif difficile à évaluer - 24/09/2024

    Dans un rapport de la Cour des comptes, « L’aide fiscale à l’investissement locatif Pinel », publié le jeudi 5 septembre, l’institution juge le dispositif coûteux tout en reconnaissant une probable efficacité.

     

    Accéder au rapport de la Cour des Comptes

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      Dans un rapport de la Cour des comptes, « L’aide fiscale à l’investissement locatif Pinel », publié le jeudi 5 septembre, l’institution juge le dispositif coûteux tout en reconnaissant une probable efficacité.

       

      En attendant sa disparition, programmée au 31 décembre 2024, la Cour relève le rôle du Pinel dans la production de dizaines de milliers de logement. Selon une estimation réalisée en 2019 par l’Inspection Générale des Finances (IGF), il aurait ainsi permis entre 2014 et 2017, d’acheter 48 % des logements neufs.

       

      Elle pointe en revanche sa défaillance pour les investisseurs dont une part n’a pas pu bénéficier de la rentabilité escomptée et surtout son coût pour les dépenses publiques. En 2018, il était de 190 000 € par logement, soit trois fois plus qu’un logement social, financé par un prêt locatif social.

       

      L’institution déplore l’absence d’outils de suivi permettant de mesurer l’efficacité du dispositif et recommande d’assortir tout système incitatif à la création de logements, d’un tel mécanisme.

       

  • Les notaires se réunissent en Congrès à Bordeaux autour de l'Urbanisme durable - 24/09/2024

    Les notaires se réunissent en Congrès à Bordeaux autour de l'Urbanisme durable.

  • Semaine de la médiation avec les Notaires de France du 11 au 18 octobre 2024 - 16/09/2024

    Un rendez-vous pour promouvoir la résolution amiable des conflits. Du 11 au 18 octobre 2024, les Notaires de France participent à la Semaine Internationale de la Médiation, un événement sur l’ensemble du territoire visant à promouvoir l'usage de la médiation comme solution efficace et apaisée pour la résolution des conflits.

  • Concours des Lycées agricoles 2025 - inscription en ligne jusqu'au 23 octobre 2024 - 11/09/2024

    Le Conseil supérieur du notariat invite, comme chaque année, tous les établissements d’enseignement agricole à participer au concours des lycées agricoles, en partenariat avec le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire. Le thème retenu pour l'édition 2025 : « La pluriactivité est-elle un réel atout pour les agriculteurs ? ».

07/11/2024

Un premier immeuble sans chauffage ni climatisation

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    L’édifice verra le jour, en 2026, dans le quartier de la Confluence à Lyon. Il offrira à ses habitants une température intérieure comprise entre 22 et 26°C toute l’année avec une consommation énergétique et une empreinte carbone minimales.

     

    Baptisé "Essentiel 22-26", le bâtiment a été imaginé par l'architecte Mathias Bernhardt du cabinet Baumschlager Eberle, précurseur dans la construction écologique.

     

    Il y a une dizaine d’années, celui-ci avait conçu des bâtiments similaires en Autriche et Suisse.

     

    Nexity réalise le projet.  En hiver, le confort thermique sera maintenue grâce à la chaleur corporelle des occupants ainsi qu’à celle dégagée par les appareils électroménagers, les ordinateurs, l’éclairage et le rayonnement solaire. En été, le rafraîchissement sera assuré par une ventilation naturelle et une gestion numérique des ouvertures.

     

    Les murs seront équipés de fenêtre en triple vitrage et montés avec des briques alvéolaires de 60 cm d'épaisseur.  23 appartements devraient être commercialisés en bail réel solidaire, au prix de 3 000 € le m2.

     

    Notez que le foncier restera la propriété de la Foncière Solidaire du Grand Lyon.

     

05/11/2024

Les Notaires de France présents au Forum National des Associations et des Fondations (FNAF) au Palais des Congrès de Paris

31/10/2024

La justice se prononce en faveur d'Airbnb

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    La plateforme américaine de location touristique sort victorieuse du procès qui lui était intenté par l'Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie (UMIH), l'accusant de concurrence déloyale.

     

    Dans une décision rendue le 21 octobre dernier, le tribunal de commerce de Paris a jugé complémentaires, les activités d'Airbnb et de l'hôtellerie.

     

    La plateforme de locations de courtes durées s'est félicitée du verdict, le jugement confirmant son respect des lois applicables. L’UMIH a, quant à elle, annoncé qu’elle ferait appel de la décision, qui l’a, en outre condamné à prendre en charge les frais de justice d’Airbnb pour 40 000 euros.

     

    Pour rappel, lors de l’audience qui s’était tenue le 13 septembre dernier, le principal syndicat patronal de l’hôtellerie reprochait à la plateforme de ne pas respecter les réglementations en vigueur et de détourner illicitement une partie de la clientèle des hôteliers.  Des arguments auxquels Airbnb avait répondu d’une part en assurant se conformer à toutes ses obligations et d’autre part en faisant valoir qu’il existait une nette différence entre les professionnels de l'hôtellerie et les hôtes. Ces derniers étant constitués essentiellement de familles françaises louant occasionnellement leur propre bien quelques jours par an.

     

    Selon la plateforme, en 2023, cette dernière aurait permis aux hôtes de gagner environ 3.800 euros en médian et aux communes de percevoir 187 millions d'euros de taxe de séjour.

15/11/2024

La location touristique davantage encadrée

15/11/2024

Le PACS fête ses 25 ans !

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    La proposition de loi visant à remédier aux déséquilibres du marché locatif en zone tendue a été définitivement adoptée le 7 novembre dernier.

     

    Elle impose de nouvelles obligations aux propriétaires, modifie l’imposition des revenus fonciers, permet aux copropriétés de s’opposer plus facilement à la location touristique et offre aux maires des moyens supplémentaires pour réguler cette activité.

     

    Une fois entrée en vigueur, les propriétaires seront tenus de déclarer en personne, leur activité, auprès de l’administration. Ils ne pourront plus recourir à un intermédiaire. Par ailleurs, si le meublé de tourisme constitue la résidence principale du loueur, il devra en rapporter la preuve lors de la déclaration.  Comme pour les locations vides destinées à l’habitation, les locaux devront présenter un diagnostic de performance énergétique minimum sous peine d’être interdit à la location (étiquette D en 2034).

     

    La fiscalité des revenus fonciers est revue pour tendre vers celles s’appliquant aux recettes provenant des locations nues. L’abattement sur les loyers perçus passera ainsi de 50 % à 30 %, dans la limite de 15 000 euros (de 71 % à 50 % pour les meublés classés dans la limite de 77 700 euros).

     

    Par ailleurs, la copropriété n’aura plus besoin de recueillir l’unanimité des copropriétaires pour s’opposer à la location touristique, la majorité des deux tiers suffira. Les nouveaux règlements de copropriété devront, en outre, mentionner expressément l'autorisation ou l'interdiction de louer des locaux à une clientèle de passage.

     

    Enfin, les communes pourront réduire à 90 jours la possibilité de louer la résidence principale contre 120 jours actuellement. Toutes les communes auront la faculté d’imposer un changement d’usage sous conditions en cas de transformation d’une habitation (ou d’un bureau) en local destiné à la location touristique. La preuve de l’usage d’habitation leur sera aussi facilitée.  Les élus seront également autorisés à instaurer des quotas de meublés de tourisme. Et dans les communes possédant plus de 20 % de résidences secondaires ainsi que dans celles situées en zones tendues, il leur sera même possible d’inscrire sur le plan local d'urbanisme (PLU) des zones réservées aux résidences principales.

OFFICE NOTARIAL

Thomas GIRAUD

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Cran-Gevrier

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